Avenir Suisse vient de publier son étude sur les différents systèmes de péréquation intercommunale. Le cinquième monitoring des cantons d’Avenir Suisse présente pour la première fois une analyse et une évaluation en profondeur de tous les systèmes de péréquation financière cantonaux. Au total, 12 critères ont été évalués.
Le canton de Glaris occupe la première place du classement. Il le doit surtout à sa réforme communale avant-gardiste de 2011 (mais difficile à imiter), qui autorise une péréquation financière moderne, transparente et absente d’incitations négatives. Le deuxième rang du canton de Fribourg est tout autant remarquable. Son système, plus simple et transparent que la RPT, ouvre de nouvelles pistes dans l’équilibre des charges. La péréquation entre la Confédération et les cantons se positionne juste derrière Fribourg. Pour les cantons, après le Valais (3ème) et Schaffhouse (4ème), un vaste milieu de classement comprend 17 cantons souffrant de nombreuses lacunes dans leur système de péréquation. Le besoin de réforme est encore plus profond aux Grisons, à Saint-Gall et Soleure. Le Tessin ferme la marche. Son système accumule à peu près tous les défauts imaginables dans l’élaboration d’une péréquation financière moderne.
La Faculté SES peut être très fière de ce classement. La péréquation intercommunale dans le canton de Fribourg repose sur un modèle conçu et développé par le Prof. Bernard Dafflon, Chaire de finances publiques. Le Prof. Dafflon avait également participé au Groupe d’experts pour l’étude de la péréquation entre la Confédération et les cantons.