Le 18 septembre 2017 le Professeur Sergio Rossi a participé à un débat à Bellinzone, avec Monika Rühl, Directrice d’Economiesuisse, et Christian Vitta, Conseiller d’Etat en charge du Département de l’économie et des finances du Canton du Tessin. Le débat portait sur la situation, les défis et les perspectives de l’économie suisse dans la globalisation actuelle. Il a été relevé que la Suisse doit faire face à plusieurs défis dans l’économie globale, suite à la digitalisation des activités économiques et à la montée en puissance des pays asiatiques. Le Professeur Rossi a aussi fait remarquer les problèmes auxquels doivent faire face les petites et moyennes entreprises helvétiques suite à l’appréciation du taux de change du franc suisse et aux conséquences négatives de la crise dans les pays de la zone euro. Il existe également un risque de désindustrialisation de l’économie suisse ainsi que des difficultés de préserver la compétitivité des activités économiques en Suisse, dans un contexte de vieillissement de la population et des difficultés d’embauche des jeunes diplômés.
Le Professeur Rossi a développé cette analyse lors d’un exposé qu’il a été invité à faire au Swiss Business Hub de Milan (Italie) le 25 octobre 2017, où il a présenté en détail les défis et les problèmes de l’économie tessinoise. Celle-ci a connu un développement rapide des activités liées au secteur tertiaire, grâce aussi à l’afflux de travailleurs transfrontaliers en provenance d’Italie, qui a comporté et continue de comporter de fortes pressions à la baisse sur le niveau des salaires des travailleurs qui résident au Tessin. En guise de conclusion, le Prof. Rossi a proposé plusieurs stratégies pour développer l’économie tessinoise de manière durable et en interagissant avec l’économie italienne. Il s’agit notamment de promouvoir un développement du territoire transfrontalier de manière coordonnée, intégrant les petites et moyennes entreprises dans les réseaux des institutions de recherche académique, avec une attention particulière à la formation continue des travailleurs de la classe moyenne, les plus durement touchés par les problèmes du chômage involontaire des deux côtés de la frontière entre la Suisse et l’Italie.
