Le Professeur Sergio Rossi a été invité à donner trois conférences sur les conséquences au niveau macroéconomique de la digitalisation des activités économiques: le 28 septembre 2017 à Bulle, dans le cadre de la 20ème édition du Séminaire d’économie politique, le 27 octobre 2017 à Lugano, lors du congrès annuel de l’Association des fiduciaires et des experts comptables tessinois, et le 10 novembre à Bâle, lors du 2ème congrès annuel de syndicom. Dans ces trois exposés, le Prof. Rossi a fait remarquer que ce qu’on appelle la «quatrième révolution» industrielle induira une perte nette de places de travail en Suisse et dans bien d’autres pays avancés, étant donné qu’il n’existe pas de secteur «quaternaire» où les personnes qui perdent leurs places de travail suite à cette révolution peuvent trouver un nouvel emploi. Cela sera d’autant plus problématique que le régime de la financiarisation des activités économiques pousse les entreprises à réduire le coût du travail pour enfler les profits à placer sur les marchés financiers plutôt que de les investir pour le développement des processus de production. Cette «quatrième révolution» industrielle réduira le nombre des entreprises car leur taille sera plus grande afin de profiter davantage du développement technologique. De là, le secteur public perdra des recettes fiscales et devra augmenter les dépenses sociales, notamment en ce qui concerne les personnes au chômage à cause de la digitalisation des activités économiques.